We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

G​é​d​é​on

by Christian Mazars

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €9 EUR  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Jewel Box (boitier cristal transparent)

    Includes unlimited streaming of Gédéon via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 2 days
    Purchasable with gift card

      €11 EUR or more 

     

1.
Gédéon 01:42
Hey Gédéon, mon beau poisson, Tu tournes en rond, c'est l'grand frisson, Quelles jolies bulles, Hey Gédéon, mon beau poisson, Tu tournes en rond, c’est l’grand frisson, Où vont tes bulles.
2.
La Girouette 03:36
Il était un petit bateau Qui n'avait jamais navigué Qui n'avait jamais mis les pieds Dans un joli champ de bl Dans un joli champ doré Un jour le vent souffla tout doux Petit bateau s'est réveillé Puis a commencé à ramer Dans l'eau il a trempé les pieds Dans l'air il a trempé le nez L'horizon c'est toujours là-bas Où petit bateau s'en alla En navigant comme un grand Glissant sur l'eau le dos au vent Glissant sur l'eau contre le vent Alors le vent souffla costaud Gonflant les voiles de petit bateau Qui enfila son sac à dos Abandonna sa belle plage Pour aller voir d'autres rivages Petit bateau poussa au large A la recherche d'autres images Il navigua le cœur heureux Passa les caps les plus affreux Passa les caps les plus joyeux Remontant fleuves et rivières Il arriva près d'une chaumière Où vivait une belle fermière A qui il donna tout son coeur En échange d'un beau moteur Jaloux le vent ferma sa porte Cap à l'Ouest il abandonna Petit bateau en haut du toit Planté là haut-dessus des blés Planté là-haut oh hisse et haut Il était un petit bateau Planté là-haut sur son clocher Bravant le vent de Picardie Dans ce joli champ de blé Dans ce joli champ doré
3.
Le pont Causse Causse, Le pont Causse Causse, Me rapproche de, toi, Toi qui aime, te promener, dans, les bois, Par dessus le Tarn, Le viaduc du Sud, Raccourcit ma route, D'un coup de péage Toi tu passes dessous, Par l'ancienne route, Tra-ver-ses Mi-llau en pre-nant ton temps, Moi je ne pense qu'à toi, regarde, lève les yeux Planté entre deux Causses Sur ses longues, longues, pattes Passerelle des oiseaux Ou roule mon carrosse D'ici à tout là-bas Je ne vois plus que toi Belle au milieu des buis Sur ton rocher des causses Du Rouge au Larzac, je roule comme un perdu Au bout de ce pont tes bras m'attendent Car je ne pense qu'à toi Ma divine Mumu Où es-tu, que fais-tu ? Belle de tous les Causses Déesse qui m'appelle Au creux de tes bras Je regarde en bas, Millau, le Tarn, Ma route vers toi, A travers les airs Ces longues aiguilles, Aux bouts qui clignotent Eclairent ma route, vers ton grand sourire, Moi je ne pense qu'à toi, regarde, lève les yeux Piqué dans l'grand Larzac Ce viaduc maigrichon Ami qui me rapproche De tes beaux yeux bleus Tu verras qu'un jour, Je te l'offrirai, Nous le découperons, En tranches de souvenirs Comme pour Tancarville, Nous garderons les fils, Le temps y séchera au soleil, Car nous seront ensemble, Ma divine Mumu Assis sur notre rocher Au bout du monument Qui enjambe cette vallée Où flottent nos désirs
4.
Des chênes, des châtaigners, des buis, La balade à Balaguier, Dans ce chemin, caché du ciel, des ruisseaux roulent vers le Rance, Frétillants de belle impatience, Les buis parfument notre marche, A l'aller comme au retour, La balade à Balaguier, Ses murs de pierres, y soutiennent les terrasses, Où poussaient les vignes d'antan, Où poussent les ronces d'aujourd'hui, Où rêve chaque randonneur, D'une vie comme il l'aurait voulue, La balade à Balaguier, Maisons de vignes, abandonnées, Restent une porte, deux Lauzes, un puits, Quelques ferrailles, un vieux fourneau, Traces de vie, d'il y a longtemps, Photos du promeneur d'aujourd'hui, La balade à Balaguier, Ses murs fidèles à l'abandon,, Prennent le temps de s'écrouler, Comme le monde, qui les entoure, Ni toit ni porte pour nos fantômes, Juste un chemin pour les accompagner, La balade à Balaguier, Nous rappelle tant de souvenirs, Ce qu'on a fait, ce qu'on a pas fait, Et surtout, ce qu'on peut plus faire, Ce qu'on fera certainement jamais, En y pensant chaque jour, La balade à Balaguier.
5.
Ce temps qui passe, jamais ne repasse, Ce temps qui passe, quelquefois nous lasse, J'entends, j'entends, Le son de l'instant, Sonnant, scellant, Le sort d'un mourant, Le temps de l'enfance, Me tient à distance, Du temps bien trop rance, Du temps qui s'avance, Et le vent relance, Les herbes qui dansent, Les branches qui balancent, Et toutes leurs descendances, Ce temps s'allonge, il trace une belle route, Une longue route, bor-dée de jolis cailloux , Le mien serait bleu, le tiens serait vert, j'en vois , des jaunes, des rouges et aussi des blancs , Il y en a partout, de ces petits cailloux, Sur le bas-côté, J'ai jeté un pâté, De belles idées, Bien vite oubliées, Au bord de la route, Ce pâté, cette croûte, Que les biques broutent, Avec l'air de s'en foutre, Est-ce que tu l'écoutes, Ce lent goutte à goutte, Comme chacun redoute, Sa vie qui s'égoutte, Mais rien ne s'efface, Qui prendrait la place, De ces quelques traces, Qui rayent la surface, Mon vieux temps, cette vieille barcasse, De tes absences, garde toutes les traces, Autour de ma route, naissent ces petits trous Ces jolis trous bordés de beaux cailloux, Il en vient de partout de ces petits cailloux, Au fond d'une impasse, Aux relents de vinasse, Le temps se prélasse, Sur nos vieilles carcasses, J'en vois qui attendent, Ces effluves et suspendent, La crasse qu'ils vendent, A tous ceux qui patientent, C'est pas bien méchant, Ce vieux mal de dents, C'est pas étonnant, Ce sourire imprudent, J'ai levé un pied, Tu as bougé le nez, Le vent s'est levé, Et le temps s'est couché, Si au bout de cette route, il n'y avait qu'un trou, Un bien beau trou, pour aller je ne sais où, Serait-il bleu, vert, jaune, ou bien blanc, Je n'en verrai qu'un, celui qui m'attend, Il y en a bien trop de ces petits cailloux.
6.
Belle fin d'été, journée à rêver, Il fait bien trop chaud, pour te remuer, Oh quel beau regard, vissé sans pitié, Mon joli lézard, ami affamé, Sur ta pierre chaude, sur ta préférée, Tu guettes et attends, la proie isolée, Il est bien trop loin, l'insecte à piéger, Laisse lui ce coin, qu'il puisse approcher, Ton balcon (parpaing) moussu, rocher désolé, Abri défendu, sous l'cagnard d'été, Garde pour l'invité, cette Lauze oubliée, Un poil a bougé, repas préparé, La mouche attendue, est vite avalée, Elle n'aurait pas du, respirer bouger, Gobée boulottée, à peine mastiquée, Cuisine d'été, bien vite digérée,
7.
Assis sur mon vieux banc, je cause avec l'espoir, Et tout en t'attendant, je regarde le noir, Il m'éclaire un instant, s'échappant du tiroir, De ce bahut squattant, la cave du Manoir, Lorsque le vent violent, court sur sa patinoire, A devenir dément, perdu dans l'isoloir, Qu'une pointe de blanc, surgi du laminoir, Me laisse sur mon banc, causer avec l'espoir, De te voir, Oh, ma Julie, j'aime ton cri, Oh, ma Julie, j'aime ton cri, Laiteux cafard trop blanc, aux pattes de canard, Ta brume sur l'étang, y revient chaque soir, Faire grincer mes dents, lorsqu'il se fait trop tard, Gonfler en m'accablant, son pâle désespoir, C'est au bord de l'étang, là, devant ce miroir, Assis sur mon vieux banc, que j'repousse le cafard, Et qu'est-ce que je ressens, seul sur ce promenoir, A épuiser mon temps, face à cet entonnoir, Et puis en démembrant, le corps mûr d'une poire, Trahie en diffusant, un fond de lumière noire, D'un clin d'œil éclatant, un trou y devient phare, Et regarde tes dents, comme une fin d'histoire, Dehors les bras ballants, seul sur ton grand trottoir, Tu avances en tremblant, comme un fameux fêtard, Je te vois essayant, d'explorer ta mémoire, Remonter tout ce temps, comme un très long couloir,
8.
Ma vieille bagnole Tu pars au rebut Criant comme une folle Tu, tu, tuuur, lu tu tu Belle mécanique Ton temps s'effiloche Tu fermes boutique Sans attendre la cloche Vivre intrépide Sans toi sera moins drôle Nous rêvions rapide Cette illusion me colle Avec/A peine trois quatre notes Coulant de ma guitare Comme une parabole Disant fais ta pelote Avant qu'il soit trop tard Elles rigolent, elles papotent Roulant cet accord peinard Ta vie s'envole Sous les rimes perdues Adieu belle chignole Tu, tu, tuuur, lu tu tu Prends, cette musique Ecoute ces quelques croches Bien tendre supplique Priant que tu t'accroches Ai-je l'air stupide A regarder mon bol Avec cet œil vide Mendiant pour une obole Pour tout pactole Une corde de pendu Flotte en auréole Tu, tu, tuuur, lu tu tu Fuir cette panique Avant qu'elle n'accroche Son odeur tragique Guettant la mort du coche Serais-je invalide Comme tiré au vol La cervelle vide Plus rien sous la coupole J'trouve plus d'paroles A dire là-dessus S'il faut que j'en bricole Tu, tu, tuuur, lu tu tu Bien sympathiques Deux trois phrases ricochent En jeux mélodiques Au fond de ma caboche Leurs mots débrident Mon régime sans paroles Transformant bolide Un cœur qui se désole
9.
Au Sud de ma porte, s'allongent les vacances, Au Nord de ta porte, résonne le boulot, Méditerranée, belle de tous côtés, Méditerranée, belle détricotée, Au Sud de ma porte, s'étire l'espérance, Au Nord de ta porte, il n'y a pas de cadeau, Méditerranée, belle de tous côtés, Méditerranée, belle détricotée, Au Sud de ma porte, on s'arme de patience, Au Nord de ta porte, la vie au fil de l'eau, Méditerranée, belle de tous côtés, Méditerranée, belle détricotée, Tu cries ta liberté, avec tant de gaîté, Te la laisse pas voler, pour une tasse de thé, Méditerranée, belle de tous côtés, Méditerranée, belle détricotée,
10.
Un beau jour d'automne J'ai vu un pigeon Avec le col blanc C'était une palombe Je l'ai vu plonger Tout droit dans le filet C'est fini pour toi Trahie par une mignonne Grimée en compagnon T'attirant sur son banc Pour fêter l'hécatombe Sans savoir, sans pleurer Se doutant, cœur serré C'est fini pour toi Sous les branches on frissonne Camouflé vert marron La nature comme écran L'homme muet comme une tombe Je l'ai vu rigoler Fier de son petit jouet C'est fini pour toi Quand la chance t'abandonne Tu deviens ce pigeon Que leurs beaux monuments Salopés par les bombes Du cousin bombardier Veulent éradiquer C'est fini pour toi Belle palombe d'automne Pourchassée sans pardon C'est vraiment désolant Ce repas qui te plombe Fallait-il en manger De leurs beaux granulés C'est fini pour toi Dans l'arbre on s'étonne Tu fais le fanfaron Et te cures les dents Du corps de la palombe Qui te faisait rêver Que t'as si bien piégé C'est fini pour toi Dans ton corps ça bouillonne Pauvre malédiction Regarde ce qui t'attends De cette chasse tu succombes Comme un beau pied de nez On vole à ta santé C'est fini pour toi
11.
La neige tombe, tombe, Dans mon jardin, tout est blanc, Et toi, tu nages, nages / flottes, flottes, Dans ton monde, de poisson, Est-ce sérieux / L'air silencieux, Je te nourris et toi tu tournes en rond, Je t'en supplie, à quoi donc es-tu bon, Tu me souris, comme à un vieux tonton, Tu t'épanouis, comme un très vieux garçon, Mon beau poisson, vieux Gédéon, L'air refroidi, il tombe des flocons, Dans ton logis, tu rêves en patachon, Bien à l’abri, tu vis ta rébellion, Tu restes au lit, je me fais du mouron, Mon beau poisson, vieux Gédéon, Ce mercredi, le ventre au plafond, Journée pourrie, ton corps à l'abandon, On aurait dit, comme un vrai faux plongeon, Tu es parti, refroidi pour de bon, Mon beau poisson, vieux Gédéon.

about

Gédéon, Gégé pour les intimes, poisson rouge pour les autres. Témoin des tranches de vies réunies dans cet album acoustique, il se demandait où allaient ses bulles. Jusqu'à ce mercredi où...

credits

released March 22, 2020

license

all rights reserved

tags

about

Christian Mazars Paris, France

Né en 1955 à Paris, Christian gratte folk, bluegrass et rock du collège jusqu'à ses 28 ans et lève le pied. Il réalise quelques courts métrages, rencontre la femme de sa vie en 1993, vire théâtre et publie des nouvelles, un roman. En 2004, dans une brocante, une vieille 6 cordes nylon lui sourit, et hop, jazz manouche pour reprendre en changeant, puis retour au folk et enfin, il se met à chanter. ... more

contact / help

Contact Christian Mazars

Streaming and
Download help

Shipping and returns

Report this album or account

If you like Christian Mazars, you may also like: